29.3.10

Le président et le premier ministre

Le président : Bonjour, monsieur le premier ministre ! Asseyez-vous, je vous prie. Comment va votre épouse ?

Le premier ministre (embarrassé): A merveille, je vous remercie.

Le président : Tant mieux ! Je voulais vous voir depuis longtemps. Il m’est venu une idée…

Le premier ministre (radieux): Une idée ? Oh, c’est formidable !

Le président : En fait, c’est plus qu’une idée. J’y ai bien réfléchi, et je suis persuadé que vous êtes l’homme qu’il faut pour la mener à bien. Il y a beaucoup d’organismes, d’institutions et d’administrations qui relèvent de votre autorité, n’est-ce pas ?

Le premier ministre : Tout à fait. Et je suppose qu’il s’agit de créer une nouvelle institution ? Une nouvelle Haute Autorité ou un nouveau Haut Comité ? Je suis votre homme !

Le président : Ah non, il s’agit plutôt de supprimer une institution.

Le premier ministre (interloqué): Supprimer ?

Le président : Oui, c’est très simple. Je veux simplement abolir les économistes.

Le premier ministre (bouche-bée) : Abolir les économistes ?

Le président : Oui, et je voudrais faire ça assez vite.

Le premier ministre : Tous les économistes ?

Le président : Oui, tous ! Angela m’a envoyé l'autre jour un livre d’un certain Hayek, un Autrichien, et ça m’a bien remis les idées en place à propos des économistes.

Le premier ministre : Hayek ? Le père de l’actrice mexicaine, ou celui qui a inventé la Swatch ?

Le président : Je n’en sais rien, vous savez, à part Paris Match, je ne lis pas trop, et j’ai eu mon bac de justesse. Toujours est-il qu’on n’a pas besoin d’économistes. Ils ne sont jamais d’accord entre eux. Ils passent leur temps à nous bourrer le crâne d’idées bizarres, du genre : plus on dépense, plus on s’enrichit.

Le premier ministre : Vous croyez vraiment qu’on peut se passer d’eux ?

Le président : Ils nous font perdre notre temps, c’est flagrant. Regardez, ça fait plus de trente ans que la France est en crise et aucun ne nous a jamais fourni de solution valable. Ne vous tracassez pas, si ça tourne mal, ça retombera sur moi, vous ne serez pas le fusible. J’en prends personnellement la responsabilité, je vous en réponds. Et si ça se passe bien, tout le bénéfice sera pour vous, puisqu’on aura économisé des ressources inutiles ou mal employées.

Le premier ministre (indigné) : Des ressources ? Mais il s’agit d’économistes, pas d’autoroutes ou d’usines !

Le président : Il s’agissait d’économistes. Puisqu’on va s’en débarrasser. Bon, alors c’est d’accord ? J’attends votre plan d’abolition pour demain. Il vous faudra annoncer ça assez vite, avant qu’il y ait des fuites dans les médias.

Le premier ministre (résigné) : Très bien. Va pour demain.

Le président : Allez-y, vous avez carte blanche. Au fait, rappelez-moi quels sont vos diplômes…

Le premier ministre : Mes diplômes ?

Le président : Oui, je sais que vous n’avez pas fait l’ENA, tout comme moi, et c’est tout à votre honneur. Mais vous devez bien avoir quelques diplômes, quand même ? On m’a dit que vous en aviez deux, au moins.

Le premier ministre : Oui, un DEA de droit public, et...

Le président : Et... c’est tout ?

Le premier ministre : Oh, une toute petite licence d’économie, que j’avais passée pour me distraire… D’ailleurs ça ne figure même pas dans mon CV officiel.

Le président : Excellent ! Alors vous savez par où commencer dans ce boulot d’abolition que je vous ai confié ?

Le premier ministre (d’une voix blanche) : Oui, monsieur le président.

Le président : Au revoir, monsieur le..., monsieur Fillon.
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Librement adapté de Margaret Thatcher, script pour la série "Yes Minister".

20.3.10

Réforme de la santé : Obama va réussir...

... à appauvrir davantage ses concitoyens !

Florilège des nombreux dessins sur ce thème. Les Américains, un peu moins idiots que les Français, ont bien compris que l'assurance santé pour tous équivaut à une diminution autoritaire des salaires de tous.


13.3.10

Le RSI creuse plus profond, le Trou n'a qu'à bien se tenir

Le RSI (régime social des indépendants) est le machin l'organisme français de protection sociale qui rackette concerne les artisans, les commerçants et les professions libérales.


Il ne recule devant rien pour combler le Trou. Il suffit de lire son livre blanc (fichier PDF) pour se rendre compte que son rêve le plus cher n'est pas d'instaurer une concurrence pour faire baisser les prélèvements, ni de resserrer les boulons en faisant des économies (au contraire, on vit fastueusement et on se fait de belles cérémonies entre copains : Cérémonie de lancement du Livre Blanc).

Non, son rêve est de prélever davantage, cela s'appelle "élargissement de l'assiette des cotisations". Et il faut taper les assujettis esclaves au portefeuille : "il convient d’examiner l’éventuel élargissement de l’assiette des cotisations à tout ou partie des dividendes mis en distribution" (page 43 du livre blanc).

Comme toujours en France, et ce depuis 1945, la prédation ne saurait avoir de limites. Et c'est ainsi que la France est petite.

Elargir l'assiette... Bon appétit, messieurs !

6.3.10

Il se bat contre la Sécu

Un article du journal France-Guyane : Il se bat contre la Sécu.

Il se bat contre la Sécu
Kerwin ALCIDE France-Guyane 03.03.2010


Michael Leduc est affilié, depuis quatre ans à une assurance qui se trouve en Europe. Il estime qu'une directive européenne lui permet de ne plus rester à la Sécu.


S'appuyant sur une directive européenne qui abolit les monopoles dans les États membres, un Guyanais, Michael Leduc, s'est affilié auprès d'une assurance-maladie en Angleterre. Mais la France ne voit pas cette fuite vers l'étranger d'un bon oeil.

Depuis quatre ans Michael Leduc ne cotise plus à la Caisse générale de la sécurité sociale. En réalité, il a quitté le Régime social des indépendants (RSI) auquel il était attaché en tant qu'artisan commerçant. « Suite à un accident, j'ai fait parvenir à ma caisse maladie la facture de l'hôpital mais j'ai eu un refus au motif que je n'avais pas payé ma toute dernière cotisation en cours d'exigibilité. Compte tenu des coûts de cette caisse et du faible remboursement, j'ai cherché une assurance privée ». Une lourde décision qui sera le point de départ d'un long combat juridique qui n'est pas terminé aujourd'hui.

« La Caisse accepte bien le fait qu'une assurance privée me prenne en charge mais voudrait que je continue à régler mes cotisations auprès de ses services, et ce à fonds perdus » , poursuit l'intéressé qui estime que le coeur de son problème est là.

En effet, lors de ses nombreuses démarches, la Sécu et le RSI lui ont surtout expliqué qu'il était « contraint » par la loi française à cotiser à leurs caisses. Ils s'appuient, comme la ministre de la Santé interrogée sur cette question lors de plusieurs débats, sur le Code de la sécurité qui effectivement ne laisse guère le choix.

Face à cet argumentaire, le Guyanais brandit plusieurs directives européennes (92/49 CCE ; 92/96 CEE-libre circulation des biens et des services au sein de l'Union européenne) qui définissent entre autres l'abolition de tout monopole dans les États membres donc aussi en France. Même pour les règles et fonctionnements du système « banques et assurances ».

« Il est bon de rappeler que les directives européennes prévalent sur toute loi nationale et que les juges doivent s'interdire de juger en droit national si celui est contraire à une directive européenne » , souligne Micheal Leduc.

Le conseil d'État, au mois de novembre dernier, a jugé qu'un citoyen pouvait se prévaloir d'un droit donné par une directrive européenne. Sans attendre cette intervention, le Guyanais s'est affilié à une assurance européenne située en Angleterre depuis quatre ans.

L'intervention de l'Élysée

« Quand je suis hospitalisé, je bénéficie d'un tiers payant à 100% de la facture » , rassure-t-il. Mais son combat n'est pas fini pour autant car le RSI et la Sécu lui réclament des semestres des cotisations. Que Michael Leduc refuse toujours de payer, les contestant systématiquement auprès du tribunal de la Sécurité sociale. « Je leur ai posé une question à laquelle je n'ai jamais eu de réponse » : « votre organisme s'oppose-t-il à ce qu'un citoyen français puisse acheter librement un service d'assurance auprès d'un assureur dont l'activité est reconnue légalement dans son pays d'origine et ce, en me privant de la libre circulation des biens et des services dans l'Union européenne ? » S'estimant dans son bon droit, le Guyanais cherche des réponses auprès des tribunaux puisqu'il a saisi à la fois le tribunal de la Sécurité sociale, le tribunal administratif sans oublier une procédure en cours auprès du procureur de la République.

Après des mois d'attente, son dossier semble prendre un nouveau virage après avoir interpellé Nicolas Sarkozy au début du mois de février. Les services de l'Élysée ont signalé sa situation au préfet de Région « afin que soient recherchés les moyens susceptibles de vous venir en aide » , indiquent-ils. Depuis, il a pu déposer une plainte au commissariat de Cayenne. Et une « plainte pour vente forcée » de l'organisme RSI auprès de la Direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Actuellement en Guyane, il n'est pas le seul dans ce cas précis. Plusieurs artisans commerçants, comme lui, ont souscrit à une assurance privée dans des pays européens comme l'Angleterre ou l'Espagne.

4.3.10

De Funès au pays de la Sécu

Un livre dont je recommande la lecture : "Médecin malgré moi" de Patrick de Funès (fils ainé du grand Louis), sorti en édition de poche en 2009.

Patrick de Funès a trempé sa plume dans le vitriol pour nous décrire sa vie de radiologue. Il attaque de tous côtés, et n'épargne même pas ses confrères à l'égard desquels il est très sévère : sur 211000 médecins français, il estime qu'à peine 1 sur 2 est compétent. Il fait un sort particulier aux "morticoles" (selon le joli néologisme de Léon Daudet), les "chirurgiens tueurs en série", dont la réputation n'a d'égale que l'incompétence, et dont l'administration se débarrasse en leur confiant des missions prestigieuses ou en les envoyant à l'OMS. De Funès prend garde de ne citer aucun nom - les seuls qu'ils citent sont ceux qui sont dignes de son estime et qui échappent à la morticulture, comme le professeur Cabrol.

Le conseil de l'ordre des médecins est massacré en quelques chapitres : créé sous Vichy en 1942, "officine de dénonciation" qui "rappelle les pratiques du KGB", ce "protecteur des truands et pourfendeur des médecins intègres", dans sa "bêtise ordinale", n'avait même pas retiré son autorisation au sinistre docteur Petiot lorsqu'il fut guillotiné en 1945.

De Funès passe rapidement sur ses propres déboires de praticien, avec des assistantes qui lui volent les feuilles de soin, les remplissent d'actes fictifs et se font rembourser en espèces sonnantes et trébuchantes, ce qui lui vaut par la suite la visite d'un inspecteur chargé des litiges de la Sécurité sociale qui vient examiner ses comptes et ses remboursements.

A la lecture du livre, à travers de nombreux exemples, on voit combien la Sécu collectiviste et irresponsable se prête à toutes les magouilles possibles. Il y a évidemment la CMU, courageusement instaurée, selon de Funès, par la gauche jospinienne en faveur des riches, CMU qui favorise ceux qui n'ont pas de revenu fixe sur le territoire français : acteurs de cinéma, rentiers exilés à Marrakech, touristes étrangers, etc.

L'anecdote suivante est typique à la fois de la facilité à "tirer sur la Sécu", vache à lait collective et inépuisable, et de la dévalorisation du métier de médecin qui en résulte.

Le médecin généraliste est devenu un simple robot de compagnie à visage humain. (...) Récemment, au marché, je croisai Gérard Duchemin, généraliste. [Ils admirent tous deux les poireaux sur le banc du maraîcher, puis le généraliste se plaint de la course au rendement universelle]
- Nous autres généralistes sommes obligés de voir au moins trente malades par jour pour couvrir nos frais. Et en prime nous sommes traités comme des domestiques. Tenez, devant ces mêmes poireaux, il n'y a pas une heure, un patient m'est tombé dessus : "Docteur, quel soulagement de vous rencontrer, me dit-il, ma femme se plaint de douleurs dans la poitrine. Serait-ce trop vous demander de m'accompagner à la maison ?" Il avait l'air inquiet, et un refus pouvait me conduire devant les tribunaux. J'ai embarqué le bonhomme et son sac à provisions qui empestait le cèleri et l'andouillette. Après dix kilomètres de virages en épingle à cheveux, nous avons aperçu sa femme au jardin qui jouait à la balle avec son boxer. "Elle se porte comme un charme !" m'étonnai-je. Savez-vous ce qu'il m'a répondu ? Je vous le donne en mille. "Cher docteur, je vous ai menti... Je n'avais pas envie de prendre l'autocar pour rentrer. Mais nous y gagnons tous les deux : vous empochez le montant d'une consultation et je suis remboursé. Ce qui n'aurait pas été le cas avec un taxi."
Voilà qui ouvre des perspectives radieuses à tous les nécessiteux de France et d'outremer ! Les médecins ne pourraient-ils pas rendre une infinité de "services à la personne" (faire les courses, le ménage, le jardin, les sorties des écoles...) pour le prix modique d'une consultation ?

1.3.10

Bonne nouvelle : la France a dix ans d’avance !

Un nouveau billet d'humeur du docteur Faraj Chemsi...
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Bonne nouvelle : la France a dix ans d’avance !


Dix ans d’avance sur les déficits du système de retraite. Les dix milliards d’euros de déficit de 2010 sont les 10 milliards prévus en  2020…
Quand M. Douste Blazy déclarait sur LCI le 25 février 1998 que pour les retraites, la France n’était pas au pied du mur mais déjà dans le mur, il avait raison.
Ce mur, équivalent à celui de Berlin, existe toujours en France.
Ce mur prive violemment les Français de toute liberté pour leur protection sociale et continue de subsister comme un reliquat du bloc soviétique aujourd’hui disparu.
Les Français attendent toujours le début du programme de «  RUPTURE » promis par le candidat N. Sarkozy et ils commencent à s’impatienter.
Et le président Sarkozy continue ses promesses, la dernière concerne les retraites : promesse de tout mettre à plat, de tout remettre en question !
Pour cela, on annonce une énième réforme, chaque fois qualifiée d’indispensable, et on lance des débats et réunions.
Vous pouvez remarquer que dans ces discussions, vous retrouvez toujours les mêmes acteurs, c'est-à-dire des syndicalistes gérant les caisses de retraite en faillite, des dirigeants de différents organismes satellites de ces caisses et des politiques ayant comme fonds de commerce la Sécu, en résumé les gérants et grands bénéficiaires de l’Etat providence.  
De ces sommets sortent en général des propositions aussi vagues qu’incohérentes, mais jamais des mesures concrètes ayant chance d’être efficaces.
Que peut-il sortir de ces débats entre personnes du même avis ?
Rappelez-vous la réforme de la Sécu Bertrand-Douste-Blazy qui a mobilisé plus de 300 réunions et pour quel résultat aujourd’hui !
Et c’est pour cela que l’on en est là !
Il est logique qu’en prenant les mêmes acteurs génétiquement programmés par la Sécu, (M. Guéant, secrétaire général de l’Élysée sur BFM : Les Français ont la Sécu dans les gènes…) on tourne toujours en rond devant le trou et qu’au final on choisisse toujours la même la solution, celle de la fuite en avant.
Actuellement plus de 200 000 Français ont choisi la liberté de la protection sociale, de sauter par-dessus le mur. Ces Français excédés par l’énormité atteinte par les cotisations n’ont d’autre choix que de cotiser ailleurs.
Ce mur dressé contre les Français existe aussi au niveau médiatique.
Lors des débats télévisés ou radiophoniques, les défenseurs de la liberté de la protection sociale sont tout simplement bannis comme des pestiférés.
En France, dès que vous osez aborder ce sujet, on vous colle une double couche de sparadrap sur la bouche.
Par exemple, pourquoi M. Claude Reichman (claudereichman.com, reichmantv.com) n’est-il invité sur aucun plateau, n’est-il que presque jamais sollicité pour des interviews, quand il s’agit de débats concernant la Sécu, alors qu’il en est un des meilleurs spécialistes et qu’il propose les seules solutions innovantes susceptibles de réussir ?
En deux ans, la fréquentation de son site internet claudereichman.com a été multipliée par …14, cela équivaut à des millions de d’internautes par mois !
Et il n’a toujours pas droit  de cité régulier dans les médias officiels !
Pourquoi ne peut-il participer aux débats et proposer ses solutions aux problèmes des retraites, pourquoi n’a-t-il pas été reçu le 15 février par le conseiller du président pour les affaires sociales, M. Soubie, « Raymond la science »,  (Challenges N° 200) en même temps que les partenaires sociaux qui ne représentent même pas 8% des salariés ?
Tout cela à cause du Mur dressé autour de ce système de sécurité sociale désormais célèbre par ses déficits, ses dettes et maintenant reconnu comme le plus cher du monde.
Tout cela car «  aujourd’hui l’Etat est allé bien au-delà d’une pension de vieillesse obligatoire. L’Etat-providence est hautement visible, puisque tout homme politique tente de gagner les élections en prenant l’argent à ceux qui sont moins capables de défendre leurs salaires, afin de les transférer à ceux qui sont capables de mobiliser les votes et le pouvoir dans la rue. » : José Pinera « Le taureau par les cornes, comment résoudre la crise des retraites. »
José Pinera, cet ancien ministre du travail chilien, Français de cœur par son histoire familiale, intervient régulièrement dans les médias à travers le monde.
Lors de son dernier passage en France, on n'a pu l’entendre que sur reichmantv.com ! Interview à voir et à revoir.
Comment se fait-il que ce défenseur déterminé de la liberté de la presse et des droits individuels, n’ait pas été invité sur RTL, France-Inter, RMC, France télévision, TF1 et compagnie afin de présenter ses solutions, les seules à pouvoir éviter la faillite du système français de retraite ?
Comment se fait-il que les journalistes, en principe curieux, avides d’informations, rois de l’investigation n’aient pas profité de l’occasion de son séjour en France, pour l’interroger sur le système de retraite chilien, adopté dans de nombreux pays dans le monde ?
Les Français sont de plus en plus indifférents à ces vides médiatiques et vont chercher l’information sur la toile.
Le peuple français commence à étouffer et  risque bientôt de scander aux dirigeants politiques, comme les Allemands lors de la chute du mur de Berlin : «  Wir sind das volk ». (Nous sommes le peuple).
Dr Faraj CHEMSI